Une élection s’est déroulée le samedi 28 octobre 2023 à l’Ageca de Paris. 2 candidats étaient en liste : Gayé Aweli et Gnaga Bilé Angenor.
Il y a de cela plusieurs années que la Diaspora du Djidjey (de l’Iroko ou Djidjédjôh) ou précisément des 3 sous-préfectures (Zikisso, Gagoré, Djidji) du Pays Dida de Côte d’Ivoire n’était plus organisée pour le bonheur de ceux qui y trouvent du plaisir à la maintenir dans l’obscurantisme et la division.
11 frères se levèrent un matin pour sonner le tocsin du réveil. Mais la nature étant têtue, la montagne accoucha d’une souris. Et cette communauté revint à la case départ.
Une désorganisation ou plutôt une organisation conflictuelle et planifiée en permanence s’empara de cette partie de la Diaspora Dida en France. On se croirait dans une cours de récréation avec son lot de défoulement, d’égarement, d’insolence et de délinquance.
C’est à ce déferlement de haine et de bassesse intestines caractérisées que fut face une poignée d’irréductibles pour restaurer la paix parmi les frères et soeurs d’une même communauté. Ses frères proposèrent une élection présidentielle à la tête d’une association nouvelle sensée régler les crises multiples de ces dernières années.
Un chantier titanesque qui s’écroula à la première élection. C’est à croire que cette partie du territoire Sud ivoirien des 3 sous-préfectures (Zikisso, Gagoré, Djidji) a hérité du péché originel de leur pays d’origine, la Côte d’Ivoire à savoir la pomme de discorde de toute élection présidentielle. Car comme en Côte d’Ivoire, cette élection de dernière chance qui s’est tenue à l’Ageca de Paris s’est terminée par une grave crise post électorale.
Après une multitude de désistements de candidats, l’un (Gnaga Bilé Angenor) des deux en liste pour cette élection s’est retiré la veille du scrutin présidentiel en accusant de partialité le comité chargé de son organisation et dirigé par Gbaka Alain.
À l’heure où nous mettons sous presse cet article, les sages ont été appelés à la rescousse pour régler non sans difficultés cette énième crise communautaire. La rédaction de Le Pays Dida promet de suivre pour vous l’évolution de cette crise.
Ci-dessus les électeurs venus départager les 2 candidats dont l’un s’est retiré la veille en appelant ses partisans au boycott électoral.
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