Art & Culture

DJAKA FESTIVAL : LA PREUVE PAR 9 DE SON EXISTENCE JURIDIQUE PAR DRAMAN JHRONSIX ALEXANDRE, SON COMMISSAIRE PRINCIPAL

Frère Draman Jhronsix Alexandre, Commissaire principal et fondateur de Djaka Festival, s’ouvre à nous dans cet article empreint d’authenticité. Place à l’artiste, au génie de la culture Dida & Godié.

 

Djaka festival est né en 2006. J’avais constaté que les occasions de fête et de retrouvailles étaient rares en pays Dida. Et que les seuls retrouvailles étaient autour des funérailles.
J’ai donc décidé de créer un festival qui permettrait à tous les Dida et leurs frères Godié de se retrouver . Ce festival permettrait de célébrer leurs cultures à travers les danses et jeux traditionnels.
Le premier nom que nous avons donné à ce festival à Akabia est : Djaka en acronyme: Divertissement et Joie à Akabia. La première édition en 2006.
La réussite de cette édition nous a amené à organiser une 2ème Edition en 2007 . Djaka deviendra: Festival des jeux et danses traditionnels Dida.
Des villages viendront de partout pour participer à cette célébration de la culture Dida.

Nous décidons de mettre en place le Comité National de Djaka festival pour organiser le festival . La 3ème Edition aura lieu toujours en 2009 à Akabia, département de Divo, le siège du Djaka. Et le festival deviendra: festival des arts et de la culture Dida-Godié. Cette 3ème Edition permets au Djaka festival de devenir un événement important en Côte d’Ivoire. Il y a eu des touristes venus de l’Allemagne, de l’Espagne et bien d’autres pays.

Dès lors , le Comité décide, conformément au statut, de délocaliser le Djaka festival pour aller vers toute la région car beaucoup sollicitait son organisation
C’est ainsi qu’en 2010, nous avons organisé une mini Edition à Didoko, avec Djaka festival Didoko 2010, puis Djaka festival Divo 2013 et l’an dernier Djaka festival Lakota 2014.
Djaka festival a sa zone de compétence dans la région du Loh-Djiboua, ancien Sud-Bandaman et dans les régions de Grand-Lahou, Fresco et Sassandra, là où nous avons des Dida, des Godié, des Néo et Avikam.

Pour bien organiser le festival et le rendre professionnel, le Comité Djaka a pris soin de déposer des dossiers de reconnaissance au ministère de l’Intérieur, au ministère de la Culture, au ministère du tourisme. Son partenaire institution est Côte d’Ivoire Tourisme. Nous avons pris soin aussi de le protéger auprès du Burida: Bureau ivoirien des droits d’auteur et enfin auprès de l’OAPI Organisation Africaine de la protection Intellectuelle.

Djaka festival n’est donc pas un événement clandestin. Nous voulons en faire un festival international. D’ailleurs, le Djaka festival a été invité en 2013 au 3ème Congrès culturel Panafricain organisé par l’Union Africaine, qui a eu lieu à Addis-Abeba et cette année encore, nous seront au 4ème Congrès qui aura lieu en Afrique du Sud. C’est un événement que nous positionnons sur le plan international.

Le Comité Djaka est à pied d’œuvre pour l’organisation des 10 ans de Djaka festival qui coïncide avec la 6ème Edition. Ce sera en aout 2016. Et le slogan est: Djaka festival 2006- 10 ans, ça se fête! Nous aurons une fête pendant 10 jours pour les 10 ans. Avec des participants venant de toute la région.

 Au programme: Danses, jeux traditionnels, expositions d’objets d’art, cuisine, beauté, contes et devinettes, des conférences sur les Dida et Godié, etc.
Alors d’où vient qu’on nous parle de 2ème Edition de Djaka festival à Bouaké. C’est insensé et nous disons qu’il ne s’agit pas de Djaka festival. Mais d’un événement autre que notre festival qui se prépare là-bas.

D’ailleurs les organisateurs prétendent que Djaka signifie au centre de la Côte d’Ivoire et je ne sais dans quelle langue ” Amusons- Nous”. Ils sont libres de s’amuser mais pas avec le nom de Djaka festival. Il y a déjà le Carnaval de Bouaké et ils sont libres de s’ amuser avec. Mais nous ne pouvons accepter que des gens veuillent se faire des noms avec Djaka festival, notre label, la marque déposée des Dida et Godié.

S’ils insistent, nous seront obligés d’aller de l’avant. Nous en tant qu’hommes et femmes de culture, nous nous réjouissons de la création des festivals, mais pas qu’on copie, et plagie notre œuvre de l’esprit.

 

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